Dans le contexte d’un plan hydrogène doté de 9 milliards d’euro à l’horizon 2030 et qui peine à décoller, le premier travail des organisateurs a été de clarifier le problème soumis aux participants de la convention et qui a abouti aux 2 questions suivantes :

• « Dans quelle mesure et à quelles conditions les technologies liées à l’hydrogène sont-elles pertinentes pour atteindre les objectifs de développement durable, dans un monde aux ressources finies ? »
• « Quels devraient en être les usages prioritaires ? »

La convention a mobilisé :

• 50 étudiants scientifiques issus de 25 écoles et universités et réunis pendant 4 week-ends répartis sur 4 mois
• Une trentaine d’experts de toute la filière hydrogène : Producteurs H2, équipementiers, usagers, opérateur de réseau, académiques
• Ainsi que des praticiens de la conduite de conventions citoyennes

Qui ont réussi à produire, sur la base d’une véritable intelligence collective et d’un consensus démocratique très bien organisé :

• 28 recommandations considérées comme responsables et pertinentes,
• Concernant les priorités d’usages entre - la sidérurgie, la chimie, la mobilité (lourde et légère), les trains, les transports maritime et l’aviation,
• Et en prenant en compte des enjeux multiples et systémiques :  Efficacité énergétique, économique, technologique, industriel, écologique, de souveraineté, géostratégiques,…