Vintage : Notre Samantha's
Nombreux sont ceux qui parlent du Samantha's mais peu à l'échelle des 8500 inscrits sur notre site le connaissent. Cet article permettra à beaucoup de le découvrir et de rappeler aux plus anciens de bons souvenirs.
Il a été créé en 1971 par la promo 6, je n'en connais pas la date de fermeture mais je n'ai pas de doute, vos retours me permettront de la renseigner.
Merci à : Hervé BACH (13), Guy MONCHY (10), Jean-Claude VIGUIER (17), Patrick LE STER (11), Christian FROMIGUE (6), Laurent PUYHARDY (6), Jean-Pierre MOREAU (6), Gérard PUYSSEGUR (6), Jean-Louis MAISONNAVE (6) pour les photos, documents et textes.
Le Samantha's a été créé en 1971 à l'initiative de la promo 6 de l'ENIT. Il avait été créé dans le but de créer un lieu de de rencontre pour la communauté étudiante, ne pas oublier que 80-90 % des élèves de l'école vivaient à la Cité U !
Il était reconnu pour son ambiance.
Il fait partie de la grande aventure de l’ARUT! ( association des résidents universitaires de Tarbes). Car c’est bien grâce à cette association que tout a débuté . Mais il fallait des financements et avec le bureau de l’ARUT on avait rencontré le directeur local du CROUS et ça avait bien marché. On avait pu obtenir l’autorisation d’utiliser le sous-sol, et l’argent, du moins en grande partie, pour l’aménagement du local ( peinture, parpaings, contre-plaqué et tissus jaunes d’or pour les banquettes, grandes pièces de bois pour le bar, les lumières… etc.). Le Samantha's était né !!
L'équipe constituée a alors fabriqué
-les banquettes avec des parpaings ,des planches ,du contre-plaqué, de la mousse ,du tissu agrafé
-le comptoir
-acheté la sono:2 platines Dual,un ampli,2 enceintes
-l’eclairage
Peint et décoré les murs
Cela avec l’accord du directeur de la cité U et une subvention annuelle « culturelle »
Tous les 3 mois , Jean-Pierre allais acheter les 45 tours des derniers tubes à la mode, aussi nous étions tout à fait au gout du jour.
Nous n’avions ainsi plus à nous déplacer en ville, les jeunes filles du batiment d’en face étaient bien accueillies, de même que celles des écoles d’hôtellerie et d’infirmières proches
Les normes sanitaires n'y étaient pas au top.
L'ambiance y était chaude, les murs et le plafond ruisselaient ! Le caoutchouc était indispensable mais c'était pour les bottes ! A l'époque le risque "Sida" n'existait pas !
Pourquoi ce nom ? Laurent a cafté :))
"Oups, je crois savoir (j’en suis bien certain) d’où vient le nom Samantha’s.
Il s’agit tout simplement d’un night-club que Jean-Pierre avait fréquenté l’été d’avant en Angleterre
et il devait en garder de bons souvenirs ! ….. "
Ce document est exceptionnel, il nous autorise à exploiter le Sam, le tampon est celui de l'ARUT (Asso des Résidents Universitaires de Tarbes) !
Témoignage de Jean-Pierre membre de la première équipe : "Nous avons une fois tenté de faire "massèrer" une sangria avec des fruits dans une lessiveuse galvanisée ! Le lendemain avant de la servir on a constaté qu’elle avait attaqué le zinc de la galvanisation, elle était imbuvable et probablement toxique aussi nous l’avons mise à l’égout, la mort dans l’âme, nos moyens étaient limités, notre but était de facturer à prix coutant.
Regardez comme ils sont fiers, de tenir le bar !!
Banquettes confortables et décoration au top.
Soirée privée organisée par la 10 au Sam.
La décoration de ce lieu mythique
La 17, lors d'un pèlerinage au Sam en 2013, la déco est toujours là mais c'est, aujourd'hui, un peu un fourre tout
Auteur
Après 3 années comme trésorier et webmaster puis 3 ans comme président je suis maintenant en charge de l'animation des réseaux. Voir les 32 Voir les autres publications de l’auteur(trice)
10 Commentaires
en 1977-78 (5 ème année de ceux de la 11), un soirée "clodos" a été organisée, avec du vin rouge comme unique boisson, et du camembert. Je rencontre souvent, au rugby à Pouyastruc, une dame qui était femme de ménage à l'étage juste au-dessus, elle se souvient très bien de ce lendemain matin ! «bon, Pépé, je ne t'en veux plus, mais ce jour-là je t'aurais tué !»
Fabuleux souvenirs bien que le lendemain matin il y eut de très nombreux trous de mémoire...
Et Gambard dans le grand amphi qui s'appuyait sur l'inter général plongeant l'amphi dans le noir en disant " zai mal à la tête ".
Une vraie tranche de vie , pas vrai les anciens ?
Par ailleurs, je sais bien que le droit à l'image n'existait pas à l'époque aussi je ne ferais aucune revendication mais qui t'a fourni la photo du bar?
Et la photo suivante, Mathilde (je crois), Philippe Autissier, Régine (du Flet) et Jean Chazal (je crois)
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