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15 août 2024

Les promenades de la 7ème compagnie
Cet été 2024 : Les Alpes

 

Le fameux Stelvio et ses 48 virages en épingle, versant nord. 24 km de montée pour un dénivelé de 1832 m et un sommet à 2757 m. Col à la hauteur de sa réputation avec ses adeptes en vélo (respect), en motos et en voiture de sport. Etait à l'origine de cette escapade de la 7ème compagnie dans les Alpes

 


Pour la 11° année consécutive, la maintenant bien connue brigade de la 7° a réenfourché ses machines fin juin avec comme objectif les grands cols alpins italiens et suisses

Après un premier regroupement à Carmaux pour les hommes du sud-ouest : Daniel Guillot, Bernard Lefevre, Jean Pierre Vidal, puis un parcours de liaison jusqu’à Pernes les Fontaines chez Bernard Dumesny ; nous étions 4 à prendre le départ le 23 Juin en direction de la frontière italienne par les routes des Alpes de Haute Provence, Barcelonette et le col de l’Arche. A l’arrivée à Fossano, près de Cuneo, nous avons eu le plaisir de retrouver Guy Martin, parti le matin pour une étape de plus de 700 km. Nous pouvions célébrer devant une bonne bière Italienne le fait d’être enfin au complet.

Le lendemain, grosse étape pour traverser l’Italie jusqu’à l’est de Trente, au nord du lac de Garde. Longue étape de plus de 400 Km, en partie par l’autoroute et sous un temps pluvieux, mais qui s’est éclairci en longeant le lac de Garde, ce qui nous a permis de profiter de quelques beaux points de vue. Nous étions enfin à pied d’œuvre pour réaliser ce pour quoi nous étions venus.

Mardi nous pouvions attaquer les choses sérieuses entre cols et vallées au pied des Dolomites. Un passage le matin par le surprenant Passo San Boldo, construit en 1918, et ses virages en épingle à cheveux dans des tunnels, impressionnant même en moto. Puis la célèbre station de Cortina d’Ampezzo et quelques cols bien roulants dont le Passo Falzarego à 2117 m. Etape à Bolzano, petite ville du Val Gardena entourée de stations de ski et très fréquentée par les montagnards de l’Europe du Nord.

Mercredi, c’était l’étape qui avait justifié notre parcours avec le franchissement du fameux Stelvio et ses 48 virages en épingle, versant nord. 24 km de montée pour un dénivelé de 1832 m et un sommet à 2757 m. Col à la hauteur de sa réputation avec ses adeptes en vélo (respect), en motos et en voiture de sport. L’ascension vaut bien le sandwich saucisse-choucroute-bière pris au sommet. Après le Passo di Foscagno, passage par St Moritz où notre route longeait toute une série de lacs, puis quelques cols pour arriver à Chiavenna, encore une ville entourée de stations de ski et bien animée.

Jeudi, départ en direction de la Suisse que nous avions largement tutoyée la veille. Quelques jolis cols au départ dont les lacets n’avaient pas grand-chose à envier au fameux Stelvio. Puis après le Splügenpass (47 épingles), déception, le col du San Bernardino étant fermé suite à des éboulements. Qu’à cela ne tienne, nous avons trouvé une alternative par l’Oberalpass et le Furkapass, col très aérien dans lequel certains n’étaient pas très à l’aise. Etape à Gletsch dans un hôtel très Suisse, y compris pour les tarifs.

Vendredi, nouvelle journée en Suisse avec, comme hors d’œuvre, le Furkapass dans l’autre sens où Batman nous attendait avec sa Bat Mobile pour nous aider à repasser le col. Après Andermatt, nouvelle modification de parcours puisque les 2 cols suivants n’étaient pas ouverts, nous avons donc pris le St Gottard suivi du Nufenenpass et du Simplonpass pour nous diriger vers notre étape italienne. Superbes routes dans les hautes vallées des Alpes, au pied des grands glaciers et des sommets enneigés à plus de 4000 m. Nous avons longé le Rhône un long moment, toujours étonnant de voir ce fleuve de chez nous alors qu’il n’est encore qu’une rivière de montagne. Soirée rugby dans notre hôtel à Villadossola pour la finale Toulouse-UBB sur nos téléphones puisque la télévision de l’hôtel ne retransmettait pas cet événement pourtant majeur.

Comme il faut bien finir par rentrer, l’étape du samedi nous ramenait à Cervière, près de Briançon, avec juste le Col du Montgenèvre comme distraction finale. En dehors des premiers km le long du lac d’Orta et les nombreuses rizières de cette région, le trajet était principalement autoroutier et plutôt pluvieux. Hôtel gite sympa au pied de l’Izoard.

Le final du dimanche nous ramenait à Pernes les Fontaines, via le col de l’Izoard, la combe du queyras, la retenue du barrage de Serre-Ponçon (qui est enfin bien rempli, ce qui est rassurant), la vallée de la Durance et la vallée du Toulourenc au pied du Mont Ventoux.

Huit grandes journées de moto, 2400 km de Pernes à Pernes, auxquels il faut rajouter les allers/retours vers le Sud-Ouest, une bonne quinzaine de grands cols Alpins et autant de cols de moindre importance, et de superbes paysages.  C’était un gros et ambitieux programme cette année. Encore une fois, Daniel nous avait organisé de main de maître les parcours et les étapes, et nous avons bien rempli les soirées. Et, comme les années précédentes, quel plaisir de se retrouver et de partager notre passion.

Nous ne sommes plus que 5 sur les 8 de départ de ces semaines de moto. Deux ont arrêté la moto, mais nous suivent fidèlement. Tout au long de cette semaine, nous n’avons pu nous empêcher de penser à notre ami Christian Gilo, qui était encore avec nous l’année dernière et qui nous a trop brusquement quitté depuis.

Malgré cela, le rendez-vous est déjà programmé pour l’année prochaine où nous irons explorer les routes espagnoles…



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