Les Enquêtes Socio-Professionnelles sur les Ingénieurs
Dans son étude annuelle sur les em-plois l’APEC dresse un bilan de l’em-ploi des cadres et son évolution. Un document très optimiste qui mérite toute notre attention que l’on soit débutant ou même expérimenté.
Ce climat très propice à l’emploi se re-trouve dans les 2 enquêtes :
- Celle de la Conférence des Grandes Écoles pour mesurer l’nsertion profes-sionnelle des jeunes diplômés,
- Celle des Ingénieurs et Scientifiques de France.
Ces études et enquêtes datent du pre-mier trimestre 2018 et sont confirmées par les faits, pourtant quelques élé-ments macroéconomiques révélés pen-dant l’été, amènent quelques nuages sur ce tableau idyllique. Le déficit de la balance commerciale a connu un gros trou d’air cet été ce qui pourrait être considéré comme un signe de manque de compétitivité des entreprises fran-çaises et la croissance passera de 2,2% en 2017 à 1,6% en 2018. Ces éléments internes ajoutés aux tensions imposés par les USA sur le commerce internatio-nal sont donc à surveiller.
1) PERSPECTIVES DE L’EMPLOI CADRE 2018– (SOURCE APEC)
En voici un condensé, la synthèse fai-sant 15 pages mais facile à lire et très riche pour ceux qui cherchent un pre-mier ou nième emploi.
https://cadres.apec.fr/files/live/mounts/media/medias_delia/documents_a_telecharger/etudes_apec/Perspectives%20de%20l%E2%80%99emploi%20cadre%202018%20-%20synth%C3%A8se.pdf
2018 se présente comme un millésime particulièrement bien orienté pour le marché de l’emploi des cadres. Après plusieurs années de faible croissance, frappée d’atonie (de 2012 à 2014) ou perturbée par des évènements conjonc-turels contraires (en 2015 et 2016), l’économie française a connu, en 2017, un rebond soutenu, formalisé par une hausse du PIB de +1,9 % (contre +1,1 % un an auparavant).
En lien avec des carnets de com-mandes regarnis, les entreprises ont intensifié leurs dépenses d’investisse-ment productif (+4,4 %).
Cet enchaînement vertueux devrait per-durer en 2018 avec une progression du PIB similaire (+1,9 % selon le FMI). L’investissement des entreprises devrait être encore au coeur du chemin de croissance qui se dessine, d’autant que des tensions sur l’appareil productif ap-paraissent. Le commerce extérieur pourrait apporter une contribution enfin positive grâce aux efforts de compétitivi-té entrepris par les entreprises exporta-trices.
Les besoins en compétences/cadres des entreprises n’ont jamais été aussi élevés: les entreprises prévoient ainsi une progression oscillant entre +3 % et +13 %.
Les recrutements de cadres seraient particulièrement élevés dans les ser-vices, notamment dans les activités in-formatiques et télécommunication, l’ingénierie-R&D ou encore les activités juridiques, comptables et de conseil. Pour autant l’industrie ne serait pas en reste, avec des prévisions d’embauches cadres élevées dans la mécanique-métallurgie ou encore dans les équipe-ments électriques et électroniques. Mais cette dynamique conjoncturelle entre également en résonance avec une transformation structurelle de l’emploi/cadre qui se formalise par l’émergence de nouveaux métiers et de nouveaux champs d’expertise liés notamment à la transformation numérique.
Enfin l’ensemble des régions serait con-cerné par cette dynamique avec des progressions notables de recrutements de cadres en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, en Pays de Loire, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Bretagne.
LES CADRES DE 1 À 10 ANS D’EX-PÉRIENCE PROFESSIONNELLE RES-TERAIENT LES PLUS RECHERCHÉS POUR 2018
En 2018, la hausse des recrutements prévus profiterait à l’ensemble des cadres quel que soit leur niveau d’expé-rience professionnelle.
Les cadres de 1 à 10 ans d’expérience resteraient les profils les plus privilégiés par les recruteurs : en effet, ils repré-senteraient à eux seuls près de 60 % des embauches prévues pour 2018. Les jeunes diplômés profiteraient également de l’embellie du marché de l’emploi/cadre : jusqu’à 53 000 recrutements sont attendus selon l’hypothèse la plus favorable. Ils seraient particulièrement recherchés par les recruteurs des activi-tés informatiques et télécommunication, de la distribution généraliste, de l’ingé-nierie-R&D et des activités juridiques-comptables et de conseil. Enfin, les cadres les plus expérimentés verraient leurs recrutements progresser pour 2018 mais à un rythme moins soutenu que leurs cadets à l’exception des plus de 20 ans d’expérience professionnelle dont les embauches seraient stables.
Ces prévisions reflètent les projets de recrutements des entreprises au mo-ment de l’enquête. Ainsi l’évolution de la conjoncture économique et du marché de l’emploi cadre peuvent les amener à revoir leurs intentions d’embauche et à procéder à des réajustements en termes de niveaux d’expérience profes-sionnelle, notamment à se tourner da-vantage vers les jeunes diplômés ou les cadres séniors pour certains postes cadres à pourvoir en tension.
Au début de l'année, 2 enquêtes ont été menées auprès des populations issues des Ecoles d'Ingénieurs françaises :
- Celle de la Conférence des Grandes Écoles (CGE)
- Celle des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) qui s'occupe de toute la population des ingénieurs quelque soit l'âge.
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