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Réflexions sur les élections au Bureau de l'ANIENIT

20 décembre 2024 Les Alumni
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A la veille de l’assemblée générale de ENIT Alumni prévue le 24 janvier 2024, avec 6 candidats aux 6 postes ouverts, Jean-Luc Taupiac, ancien président de ENIT Alumni, nous a fait part au cours d’un entretien, des évolutions à la suite à la création du nouveau bureau en  2018 et de sa vision pour l’avenir.

 

QUESTION : en 2018 ,le mode de fonctionnement de l’ANIENIT a changé. A l'heure d'élire un futur bureau, pouvez vous revenir sur les choix de l'époque ?

- Il y avait une évidence pour le bureau de l'époque. : Il fallait changer l'organisation qui avait été pensée pour quelques centaines d’Alumni alors que nous atteignions les 7000. Il était nécessaire d’être plus nombreux pour faire face à des sujets qui méritaient une organisation propre pour les 3 ou 4 plus importants. Le travail fait par les bureaux précédents, dirigés par Arnaud Evrard et Guy Monchy, était excellent mais ils étaient dépendants d’une organisation trop centrée sur le Président, Secrétaire, Trésorier alors que la dimension de chaque sujet demandait de plus en plus de disponibilité. 

 

QUESTION : ce bureau plus nombreux a-t-il permis des changements stratégiques ?  

- A mon avis : aucun ! depuis la création de l’ANIENIT Les bureaux ont cherché  une relation équilibrée avec l'école, se faire connaitre des élèves qui sont des futurs membres et animer le réseau des «anciens»…  

 

QUESTION : Si les apports n'étaient pas stratégiques, quels étaient les enjeux du moment ? 

Dès la soirée de l'élection 2018, il est apparu qu'il nous fallait communiquer différemment avec les Alumni les plus jeunes et les élèves qui utilisaient massivement les réseaux sociaux. Rapidement, les premiers contacts avec les élèves nous ont montré qu'à part quelques membres du BDE les élèves ne connaissent même pas le mot "ANIENIT."On a alors payé de notre personne et bu de nombreuses bières au Foy pour remonter la pente ! Côté école la situation était plus complexe: Le pouvoir changeant de main passait de Talal Masri à Jean-Yves Fourquet, En même temps, la pression sur l'école pour s’allier à un organisme plus gros : INPT, UFTMIP…augmentait. Le risque de perte d’autonomie et d'identité polarisait toute l’attention. Et dernier point, on a constaté lors de l'AG que l'on consommait lentement mais surement notre trésorerie ce qui limitait nos marges de manœuvre.

 

QUESTION : qu'avez vous fait alors ?

Une grande partie de la solution est venue de la communication. La mise en place d'un nouvel outil a permis de rallier les plus jeunes, d’apparaitre plus crédible aux yeux de l'école, et d’éviter de remplacer la secrétaire qui allait nous quitter. Il a quand même fallu beaucoup de travail pour rendre ce nouveau site attrayant mais également rencontrer plus fréquemment les Alumni, les élèves, l'école..

 

QUESTION : Avec le recul, c'était donc le nouveau site qui a été la clef de succès ?  

Pas tout à fait, le nouveau site de l’ANIENIT a été l'outil principal de la transformation. Mais la clef était d'avoir un bureau, plus disponible, plus cohérent et capable d'attaquer sur le fond les problèmes qui se présentaient. Il y a maintenant 12 membres dans le bureau. Il faut que chacun participe à la réflexion, mette en œuvre à hauteur de sa disponibilité et veille à ce que le groupe reste uni.   Cet objectif est toujours d’actualité pour assurer la pérennité de l’ANIENIT durant les années à venir.




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