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Les 7 choses que l'on aurait aimé savoir avant de travailler

17 juillet 2022 Divers
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Juillet 2022 est synonyme pour beaucoup d'étudiants de la découverte de la vie professionnelle.

A l'ENISE, les périodes en entreprise nous permettent e mieux décoller que les autres étudiants.

Parfois cette période de démarrage ne se passe pas d'une manière idéale, il faut bien analyser la situation et ne pas hésiter à dialoguer avec son entourage pour débusquer le problème.

Je vous propose de découvrir des 7 choses que j'aurais aimé savoir avant de travailler

Les 7 choses que l’on aurait aimé savoir avant de travailler

Il n’est jamais évident de se lancer dans une nouvelle aventure et d’autant plus lorsqu’il s’agit d’entrer dans le monde professionnel.

Après plusieurs années de liberté en études supérieures, il est temps pour vous de rendre vos livres, refermer la porte des amphis et dire adieu à vos camarades de promos avec lesquels vous vous entraidiez sans pression.

Mais après la mélancolie que peut susciter la fin de cette période heureuse, vous sentez le stress monter en vous.

Comment vont se passer mes premiers jours au travail ?

Est-ce je vais être heureux ou heureuse dans ce poste ?

Mes collègues seront-ils gentils ou compétiteurs ?

Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons demandé à Mathilde Forget, coach professionnelle et créatrice du Bilan de Sens© de déceler le vrai du faux des peurs professionnelles.


« J’ai peur d’avoir moins de liberté et de me retrouver coincé dans une routine »

Pour la coach professionnelle, la peur de se retrouver coincé dans une vie où l’on devrait chaque jour se rendre au bureau en trainant des pieds vient du fait que depuis des siècles, nous associons trop souvent travail et torture.

Pas étonnant puisqu’il s’agit là de la racine latine de ce mot. Mais aussi, il y a cette idée dans l’imaginaire collectif qui veut que la liberté revient à faire ce que l’on veut quand on le désire. « Cependant, je pense que la vraie liberté c’est plutôt de pouvoir choisir ce qu’on veut faire dans la vie, explique Mathilde Forget. Si un jeune trouve un emploi,

c’est qu’il l’a choisi. Personne ne l’a contraint à le prendre, et à partir de ce moment-là, c’est un choix libre et conscient. » Bien sûr, il est difficile de trouver un job de rêve dès son premier emploi, mais posez-vous au moins la question : “pourquoi ai-je choisi ce job ?”

Est-ce pour mettre un premier pied dans le monde pro même si ce n’est pas le poste que vous convoîtez sur le long terme ?

Est-ce parce que le salaire vous attirait ? Plus vous comprendrez les choix qui vont ont guidé, plus vous parviendrez à ne pas vous sentir “contraint” dans votre travail.

Le choix a beau être libre, il y a tout de même des contraintes au travail salarié : les horaires, les deadlines à respecter, les transports, les personnalités des collègues dont personne n’est maître…

La spécialiste est formelle, ici beaucoup dépendra de la façon dont vous vous organisez : « Si vous vous retrouvez à travailler tous les soirs et les week-ends par manque d’organisation, alors il y a de grandes chances que vous vous sentiez enfermé. Et au contraire, si vous vous mettez pour objectif de maintenir un certain équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie privée, vous y parviendrez. »


« J’ai peur de ne pas trouver d’équilibre entre ma vie pro et ma vie perso »


« Si vous avez peur de ne pas savoir où mettre le bon curseur au travail, pensez à bien définir en amont ce qui est acceptable pour vous et ce qui ne l’est pas », appuie Mathilde Forget.

Lorsqu’on arrive dans une entreprise, beaucoup de jeunes salariés veulent honorer leur nouveau poste en travaillant trop et tard le soir. « Mais n’oubliez pas le rythme que vous prenez, vous devrez le tenir sur le long terme.Ça ne sert pas à grand-chose de trop en faire si vous ne pouvez pas suivre la cadence », ajoute-t-elle.

Aussi, il est important de garder en tête que si ces dernières années le nombre de burn out a explosé, c’est en partie parce que de plus en plus de salariés s’obligent à prendre en charge un travail qui ne leur revient pas en justifiant que s’ils ne le font pas personne ne le fera.

Ce système arrange les entreprises qui sont très contentes de pouvoir se reposer sur ces nouvelles recrues.

On voit aussi que dès que ces salariés imposent des limites et diminuent leurs charges de travail individuelles, les boîtes se retrouvent dans l’obligation de recruter parce que les managers ont mal évalué leur charge de travail.

Vous avez donc tout intérêt à bien poser vos limites auprès de votre manager dès le début. « Il ne faut donc pas s’acharner à la tâche et s’obliger à rester tard pour faire bonne impression, analyse la spécialiste. Il faut juste que lorsque vous êtes au boulot, vous soyez à fond afin de pouvoir profiter vraiment des instants où vous vaquez à d’autres occupations. »

« J’ai peur de me mettre à mon compte »


Après ses études, il est tout à fait possible de se lancer en tant que freelance. Ce statut offre d’ailleurs de nombreux avantages : choix du lieu de l’exercice de son activité, des horaires, des projets, il offre aussi plus d’autonomie, un sentiment agréable de travailler pour soi plutôt que pour un patron et tout ça sans avoir à rendre des comptes à son manager…

Mais comme tout statut, il comporte son lot de contraintes et vous avez tout à fait raison de les considérer. «

Quand on travaille à son compte, on a par exemple des charges à payer, de l’administratif à faire chaque mois et on ne sait pas toujours combien on va gagner à la fin. Ça peut convenir à certains et terrifier les autres, observe Mathilde Forget.

Si vous êtes suffisamment indépendant et rigoureux, je dirais que c’est tout aussi bien que le salariat. Pour moi, c’est juste un autre choix qu’on est libre ou non de prendre. »

Certes, le statut de freelance demande une grande autonomie et beaucoup de rigueur qu’on acquiert généralement avec l’expérience.

Mais les portes ne sont pas fermées et il est tout à fait possible de bien se préparer à ce mode de travail dès la sortie de ses études. Nous avons justement réuni tous nos conseils pour dépasser cette peur et prendre de bonne habitudes dès le début dans cet article.

« J’ai peur de ne pas aimer mon travail »

D’où vient la peur de ne pas aimer son travail ?

Un sentiment de ne pas s’être correctement orienté pendant ses études ? « Le choix de son futur métier, c’est quelque chose que l’on fait idéalement entre 16 et 20 ans, mais ce n’est pas toujours possible, surtout si on n’a pas une passion pour quelque chose de précis.

Et puis surtout, on n’a pas encore la maturité de savoir ce qui nous plaît ou non en raison du manque d’expérience, souligne la spécialiste.

Mais dites-vous que ce n’est pas parce que vous avez passé 23 ans que c’est foutu et qu’il est impossible de changer de voie ! » Comme lorsque vous faites une “parmigiana” pour la première fois et que vous n’avez pas d’origines italiennes, vous avez le droit de vous planter, de recommencer, de faire différemment.

« Pour autant, si vous réalisez que vous n’êtes pas épanoui dans un métier, il ne suffit pas de vous dire que vous n’aimez pas et d’arrêter.

Il est nécessaire de prendre le temps de noter et de réfléchir aux raisons de ce désamour, ajoute-t-elle. Comprendre pourquoi vous n’avez pas aimé ce travail et identifier ce qui vous a plu et ce qui vous a moins plu pour ensuite envisager une réorientation ou rectifier votre positionnement professionnel. »

Peut-être que le métier vous plaît mais que vous n’avez pas eu la chance de le découvrir dans une entreprise qui vous correspond ? Ou à l’inverse, votre nouvelle structure est à votre goût, mais vous préféreriez occuper un autre poste en son sein ? Prenez le temps de réfléchir et d’ajuster vos choix au fil du temps !

L’orientation est rarement un déclic, c’est un chemin à découvrir tout au long de sa carrière.

« J’ai peur d’être bloqué dans un travail pendant plusieurs années

pour faire bonne impression sur mon CV »


Que ce soit après un, deux ou cinq ans à travailler dans un secteur, il est tout à fait possible de se réorienter. Même, le plus tôt sera le mieux ! Et s’il est tout à fait normal de se poser des questions, il est important de dédramatiser et de déculpabiliser si vous n’avez pas un chemin linéaire. « Que votre parcours coule de source ou soit plus sinueux, heureusement que tout le monde ne se ressemble pas, observe la coach professionnelle.

Après, il est vrai que certains RH sont toujours un peu fermés d’esprit et attendent des candidats qu’ils passent plusieurs années au même poste. Mais honnêtement, avec tout ce qu’il se passe ces derniers temps, est-ce que vous avez vraiment envie de perdre des années de vie dans un travail qui vous rendra malheureux seulement pour ajouter la bonne ligne à votre CV ? » Et heureusement, de plus en plus d’entreprises s’ouvrent à des profils qui présentent des parcours plus atypiques, et notamment issus de reconversion !

« En fin de compte, l’important c’est de se sentir bien et ça, depuis la crise sanitaire, les recruteurs l’ont bien plus intégré. Ce n’est pas un hasard s’ils sont de plus en plus nombreux à accepter les écarts de parcours et les changements de choix de vie. » Il ne faut donc pas avoir peur de partir quand vous sentez que votre place n’est pas là, à condition tout de même d’avoir compris ce qui clochait. Laissez-vous le temps de la réflexion !

« J’ai peur de ne pas être à la hauteur »

Quand on manque d’expérience, on a tendance à se dévaloriser.

Mais n’oubliez pas que vous avez déjà été confronté au monde du travail durant vos stages.

Eh non, vous ne faisiez pas de photocopies et des latte toute la journée (enfin on espère) !

D’ailleurs, chacun peut noter cette évolution entre le début et la fin de ses différentes périodes de stages. «

En prenant conscience de toutes les compétences que vous avez accumulées, vous gagnerez en confiance en vous. Et si malgré tout, vous ignorez tout d’une tâche qui vous est demandée, dites vous : “Je ne sais pas faire, mais je sais que je sais apprendre ”. En d’autres termes, essayez d’être débrouillard plutôt que de vous saborder. » Entre nous, combien de fois vous êtes-vous retrouvés dans une situation inconfortable dont vous avez réussi à vous sortir ? Ça vous est déjà arrivé ? Vous y arriverez de nouveau. Alors, dédramatisez !

Si vous ne travaillez pas dans le secteur médical, vous n’avez pas de vies humaines entre vos mains. Donc, tout en restant professionnels et éthiques, il ne faut pas avoir peur de ne pas y arriver et de le dire. Quand on est jeune on a des capacités d’apdaptation et de compréhension folles qui vous permettront de passer rapidement au stade supérieur.

Rappelez-vous également que vos managers devraient normalement avoir en tête que vous êtes junior, qu’ils devront vous former et vous venir en aide si nécessaire. « Si vous posez des questions à votre manager, retenez bien les réponses, soyez investi et curieux dans votre intégration et votre adaptation. Et pour vous rendre compte de vos progrès, vous pouvez prendre le temps chaque semaine de noter tout ce que vous avez appris ! »

« J’ai peur de me sentir très seul à mon arrivée dans l’entreprise »


L’inconnu effraie. Souvenez-vous de vos rentrées de classe dans une nouvelle école lorsque vous étiez enfant, ce n’était pas une partie de plaisir. Ici, c’est la même chose ! « Comme toujours, plus vous allez apprendre à connaître vos nouveaux collègues, moins vous aurez d’appréhension, observe Mathilde Forget.

Pour que ce malaise passe rapidement, nous pouvons être proactifs ! Quand on est jeune et qu’on manque d’expérience, on porte souvent un masque pour montrer aucune hésitation et révéler aucune de nos faiblesses. Pourtant, il faudrait plutôt faire l’inverse ! »

Sans remettre en question vos compétences, n’hésitez pas à demander des conseils à vos collègues ou demandez-leur de vous guider si vous vous perdez dans les couloirs de l’entreprise par exemple. « Avec un peu de chance, vous tomberez sur une personne qui vous épaulera ou vous gagnerez une sorte de mentor qui vous aidera à faire vos premiers pas dans l’entreprise. »

Et si vous sentez une affinité avec une personne en particulier, il est tout à fait possible de lui demander de déjeuner ou de prendre un café pour faire plus ample connaissance. Il se peut que la personne soit prise le premier jour, mais elle vous le proposera à un autre moment.

Anton Stolper
Journaliste freelance

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